À partir d’un certain âge, les personnes âgées sont confrontées à la perte d’autonomie qui selon le stade, entraîne la dépendance. Cela s’explique par leur incapacité à réaliser certaines activités du quotidien. Afin de maintenir, voire améliorer la qualité de vie des seniors, la question liée au choix de logement se pose généralement. Entre le maintien à domicile, les maisons de retraite et Ehpad, il existe plusieurs solutions parmi lesquelles vous pouvez faire un choix. Ce dernier doit prendre en compte le niveau d’autonomie et les besoins du concerné. Quelles sont les différentes solutions pour un logement senior ? Tour d’horizon sur les différentes alternatives qui existent.

Le maintien à domicile : première solution d’hébergement senior

La plupart des personnes âgées de plus de 65 ans privilégient le maintien à domicile comme meilleure option d’hébergement. Il s’agit d’une solution qui consiste à équiper son domicile avec un dispositif d’alerte ou avec une téléassistance. De plus, le logement doit être équipé d’une douche avec barre de sécurité, l’élargissement des portes ou encore un éclairage nocturne. De même, les personnes âgées ont la possibilité de faire appel à un service d’aide à domicile qui comprend les services d’hospitalisation à domicile et bien d’autres.

Par ailleurs, il faut retenir qu’une personne âgée peut faire le maintien dans son logement actuel. Vous pouvez le faire en tant que propriétaire, locataire ou encore lors d’un déplacement dans une autre ville ou région.

Enfin, retenez que le coût du maintien à domicile dépend en partie de votre degré d’autonomie. Toutefois, un maintien à domicile coûte en moyenne 2000 € le mois. Notez qu’il existe des aides qui peuvent vous aider à réduire ce coût. Il y a par exemple l’Allocation personnalisée autonome (APA). Cette alternative est le plus souvent proposée aux seniors qui ne souhaitent pas intégrer des structures de personnes âgées.

Les EHPAD et USLD : les maisons de retraite médicalisées

Une maison de retraite médicalisée est adaptée pour les seniors de plus de 60 ans qui sont à la recherche de soins et d’assistance au quotidien. L’âge moyen d’entrée est de 84 ans. Il faut noter que ce type de logement est destiné soit en intégralité, soit dans une catégorie particulière pour certaines personnes âgées. Par exemple, il y a les seniors atteints d’une maladie neuro-évolutive comme la maladie de Parkinson ou l’Alzheimer. De plus, retenez que le prix et les services diffèrent d’un complexe à un autre, particulièrement entre le public, le privé et l’associatif.

S’agissant des Unités de Soins Longue Durée (USLD), elles sont également réservées aux personnes de 60 ans au moins. Toutefois, il s’agit d’un logement qui a besoin d’une surveillance médicale assez particulière. Elles sont sous tutelles des complexes hospitaliers. De plus, retenez qu’il s’agit d’un hébergement qui ne relève pas du choix du patient.

Enfin, il est important de préciser que vivre dans une maison de retraite médicalisée Ehpad ou USLD peut coûter cher. Pour le premier cas, le coût moyen est de 2000 € sans les frais des aides possibles. Pour le second cas, la prise en charge par l’assurance sans être facturée aux patients.

Pour trouver une maison de retraite dans votre région ou ville, vous pouvez consulter des annuaires pour les personnes âgées ou visitez le site logementsenior.com. Vous pouvez également prendre conseil auprès des organismes comme le CCAS.

La colocation entre seniors ou entre générations

En dehors du maintien à domicile et les maisons de retraite, les personnes âgées s’intéressent de plus en plus à la colocation entre seniors. Les raisons d’un tel choix sont multiples. En effet, cela permet aux personnes âgées de sortir de la solitude et de lutter contre l’isolement. La colocation permet aux seniors de sortir de leur zone de confort et d’éviter aussi le paiement du mois qui est parfois onéreux. Ajouté à ces avantages, retenez que la colocation permet d’améliorer la qualité de vie, de rencontrer de nouvelles personnes qui ont les mêmes centres d’intérêt.

Retenez que ce type de logement peut se faire, soit entre intergénérationnelle ou entre personnes âgées ayant en moyenne le même âge. Les options disponibles sont l’habitat inclusif, le partage d’hébergement classique et un projet solidaire. À partir de votre résidence principale, vous pouvez créer la colocation, si celle-ci remplit les conditions nécessaires. Enfin, notez que le prix de la colocation varie en fonction de la localisation, de la nature du bien et du bailleur.

Les résidences autonomie ou résidences seniors

Ce type de résidence senior est idéal pour les seniors de plus de 60 ans qui vivent soit en couple, soit seuls. De plus, la plupart des personnes âgées sont plus autonomes et doivent faire partie de la catégorie GIR 4 à 6. Actuellement en France, il y a plus de 2200 résidences services ou résidence senior avec plus de 1000 places pour un total de 50 logements. Parmi ceux-ci, certains sont équipés et d’autres non, avec présence de studio t2 et un coin de cuisine. En plus, l’environnement est sécurisé avec des espaces communs, de services optionnels comme le ménage, la restauration, la blanchisserie et même des espaces d’animation.

Un peu comme les résidences services classiques, les résidences autonomie ont une vocation sociale et sont publiques et associatives. Les seniors qui optent pour ce type de résidence bénéficient d’un menu spécial au quotidien. Enfin, notez qu’il n’y a pas de condition de ressources pour avoir accès à ces résidences. Toutefois, les places sont éligibles à l’aide sociale à l’hébergement qui est destiné aux personnes âgées plus modestes.

L’accueil familial : une alternative temporaire ou durable

Vivre dans une famille d’accueil est l’une des dernières solutions pour ceux qui ont 60 ans ou plus. Cette option est idéale pour les seniors qui ne veulent pas vivre ou ne peuvent plus vivre seules dans leur maison. Cela peut être temporaire comme définitive. Pour accueillir une personne âgée, la famille d’accueil doit impérativement avoir un agrément délivré par le conseil départemental. L’utilité de ce document est de garantir l’état de la résidence, sa convenance avec certaines contraintes liées au handicap et à l’âge. De plus, un des membres de la famille d’accueil doit avoir les compétences requises.

Par ailleurs, l’intérêt du senior est de bénéficier d’une vie de famille qu’il n’avait peut-être pas. Il peut avoir un logement et un accompagnement minimal en échange d’une rémunération comprise entre 1500 € et 1800 € le mois. Plusieurs aides permettent de réduire la somme autour des 1 000 € le mois. L’accueil peut être passager, continu, à temps corrélatif ou encore à temps complet ou séquentiel. Il peut donc s’accommoder avec d’autres solutions d’hébergement.